O grande macaco que o prof. Montandon propôs se denominasse Ameranthropoides Loysi, foi encontrado nas florestas de Motilones, nos confins da Venezuela e da Colômbia, nas margens do rio Tarra, tributário do Catatumbo, rio que deságua na laguna de Maracaibo. Esse animal visto pelo geólogo de Lansanne media sentado, 75cm. (Fig. 78).
O fato de ter ficado essa descoberta documentada apenas por uma fotografia não permitiu um estudo preciso e definitivo. E o que também impressiona vivamente são as analogias existentes entre o Ameranthropoides Loysis e o Ateles, analogias físicas e mesmo psicológicas, como se depreende de hábitos comuns aos dois animais. Torna-se evidente o parentesco.
Diz Joleaud: "La physionomie du systéme pileux plaide également au sujet de J. paranté de l'Ameranthropoide e de l'atele, mais le premier et certainement moins porlu que le second; il n'a pas de duvet laineux. La reduction du primier doigt du membre anterieur milite aussi en farlur du rapprochement systematique de ces deux formes Simiennes. De plus, les affirmations de F. de Loys sur le nombre de 32 dents du grand Singe vénezuelien, pourrait c'expliquer, soit par le fait que la troisieme molaire, relativemente très petite, ait échappé a la observation soit que cette dent rudimentaire tombe de bonne heure on même ait disparu phylogénétiquement dans une forme d'Atele, dont e gigantisme, éveillérait plutot l'idée d'un type évolué.
Enfim la tendence à la cephalisation, déjá assez manifeste chez l'Ateles, vis-a-vis de beaucoup de Primates, crée, chez l'Amerantropoide, une physionomie presque humaine Fontefois même dans l'aspect de la face du Singe de Loys, se retrouve de traits d'Atele, notamment dans la disposition generale de