D. Pedro II e o Conde de Gobineau (correspondências inéditas)

J'ai retrouvé Madame Marjolin toujours la même et avec les mêmes fons sentiments et mêmes sages idées que vous lui avez toujours connues. Je lui ai écrit ce matin.

Je vais à Rome dans une quinzaine de jours et je courrai d'abord chez Liszt, car on me dit qu'il n'est pas bien portant. Peut-être n'est-ce comme nouvelle que l'ancien reflet de sa méchante chute à Weimar, et de cela il est tout à fait rétabli. Mais nous en saurons le détail tout de nouveau.

Wagner est à Palerme. Je devais y aller avec lui, mais je ne suis pas assez fort pour faire de ces grandes entreprises en ce moment. J'ai donc dû y renoncer. Je le verrai au printemps à Bayreuth pour la représentation de Parsifal. Il est absolument dominé par cette nouvelle grande affaire et je comprends à merveille qu'il s'y soit donné tout entier. Il n'est pas tout à fait voué à ce qu'il a déjà fini. Il a l'idée de faire un nouvel Opéra et c'est tout naturel qu'il y pense très activement. C'est un sujet indien et, en réalité, un poème sur l'origine première de ce sujet immense. II est bien l'homme qu'il faut pour penser concevoir et exécuter de pareils thèmes.

Je ne peux penser tranquillement à l'idée de voir Votre Majesté. C'est un trop grand plaisir pour que je n'y songe qu'à moitié. Enfin il paraît que cela sera et j'imagine pour cet été. À quel point je le désire et la fête que je m'en fais, c'est à peine ce que je peux dire...

***

D. Pedro II à Gobineau

Rio, 4 novembre 1881.

Gobineau,

Votre lettre du 1er. octobre vous montre à moi mieux portant et vous savez combien je dois en être content.

Je connais et lis avec
beaucoup d'intérêt Spencer.

Vos réflexions sont très justes. La sociologie est une synthèse de toutes les sciences.
Qui trop embrasse, mal étreint.

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