D. Pedro II e o Conde de Gobineau (correspondências inéditas)

Les Grecs sont très joyeux de leur nouveau territoire, mais ils auraient pu en gagner davantage en se rendant plus nécessaires à la solution temporaire du reste de la question d'Orient, toujours plus ou moins menaçante. Mais cela viendra.

Adieu! À tantôt moins laconiquement, car je vous parlerai de l'exposition d'électricité.

Je lis le livre de Croiset sur Pindare. Ces lectures en ne troublant pas les devoirs indispensables me procurent de bonnes journées intellectuelles.

Adieu!

Votre tout attaché

D. Pedro d'Alcântara.

***

Gobineau à D. Pedro II

Pise, 18 novembre 1881.

Sire,

J'avais presque peur que cette lettre ne pût trouver encore Votre Majesté à Rio et j'étais en quelque hésitation à l'écrire; mais madame la comtesse de La Tour m'écrit que je le peux faire et qu'elle ne sait pas encore le moment du départ de Votre Majesté du Brésil. De sorte que j'écris toujours parce que je veux remercier Votre Majesté de sa bonne lettre qui m'est arrivée à Chaméane au moment où je m'en allais à Paris. Je suis resté là environ trois semaines chez mon beau frère et je suis venu ici. Au fond, je n'ai rien trouvé à y faire et ce que j'ai le plus admiré, c'est qu'on abat les rues que j'ai vu faire pour en bâtir d'autres de même mode. C'est une bonne ville qui se reconstruit tous les 15 jours. Du reste, tout me paraissait aller de la même façon. J'ai retrouvé Pise dans (son) ancienne méthode avec son église incomparable et son Longarno qui vaut la peine qu'on le garde. Mais on ne songe pas à l'ôter.

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