Seulement, je trouve que je n'ai rien de plus que beaucoup de peine et le sentiment de beaucoup d'iniquités. Mais Votre Majesté est bien assurée que le diable ne se vantera pas de m'avoir cassé par le milieu du corps ni fait faire un de ces livres ni bons ni mauvais, si chers à mon éditeur et que je ne voudrais pas avouer. Si je retrouve mes yeux et que je puisse travailler librement, je ne serai pas même, je ne dis pas de mauvaise humeur, je ne le suis pas, mais contraint et un peu crispé. J'ai peur que Madame la Princesse Impériale d'Allemagne, avec toute son indulgence que l'ai bien sentie et dont j'ai été touché extrêmement, ne soit disposée à ne me voir que militant. En vérité, elle ne connaît guère que cela de moi. Mais Votre Majesté sait que ce n'est que l'écorce et qu'il me faut bien avoir une carapace quand on est de telle nature qu'on serait foulé aux pieds si cela était au pouvoir de ceux qui sont..., autour de ce qui n'est pas de leur espèce. Adieu, Sire; Votre Majesté me dit: écrivez-moi toujours comme si nous causions. Voilà ce que j'aurais dit à Votre Majesté si j'étais en ce moment dans le cabinet de l'Empereur à Saint-Christophe. Mais j'en ai presque honte et je ne voudrais pas que l'Empereur le prit pour une plainte...