année, a la cloture des Chambres; et la variété des faits qui nous sont parvenus nous pourrait plus largement a son avantage. Peu de temps avant les troubles de St. Paul occasionnés por le désir déjà sourdement répandu d'obtenir quelques changements dans un des codes sanctionnées par les chambres, une députation de cette Province se présente, honoré d'un sénateur a sa tête, pour faire des humbles représentations a S. M. I. Mais sans la recevoir personellement, l'Empereur lui fait repondre, par le chambellan de service, qu'elle devait s'adresser au Ministre de l'Interieur, et reprend froidement la lecture qui l'occupait. Cependant, pour réprouver authentiquement cette demarche inconstitutionelle tentée auprès de sa personne, il n'hésite pas de faire afficher dans la sale d'attente de son Palais, òu se tienent les chambellans de service; ici l'on ne s'occupe nullement de Politique. Et c'est dans le salon du Ministre que cela regarde, que l'on peut en parler. Vers l'époque du couronnement du jeune Pedro II on s'empresse de lui presenter a l'issue de son diner des présents qui lui sont adressés par la cour de Lisbonne, et parmis des écrins de toutes grandeurs, se trouve un livre très richement relié, qui portait le titre Histoire générale des rois de Portugal. Le jeune Empereur se leve précipitement de table, emporte le livre, laisse les écrins et s'enferme dans son cabinet de travail j'usque a deux heures après minuit, car dans cette circonstance personne avait le droit de le déranger. Cependant, ses chambellans, fatigués d'ne attente aussi prolongée, prierent le Médecin de la Semaine, dont le devoir était d'assister au coucher da S. M. Cette pendente objection l'importe et determine l'heure du coucher de S. M. On rapporte aussi que le jeune D. Pedro II s'occupe maintenant de rédiger un recueil de ses notes, specialment faites sur la vie des souverains honores du surnon de Grands. Le but de cette étude, considerée comme l'antécédent d'un grand et noble résultat, offre un rapprochement très marqué avec une des hautes pensées de Napoléon, qui avait prescrit a son architecte de St. Denis", (restauro da basílica) de ne placer dans les cavaux où se trouvait la porte du lieu que les statues des Rois Empereurs".