Admitia-se como uma espécie de axioma que o povo, escolhendo os governantes, não somente escolheria o melhor, com vistas ao bem comum (como poderia o povo escolher mal, se lhe convinha escolher o melhor?), como também o mais democrático (teria sentido o povo optar pela tirania?). É claro que nem todos pensavam assim e um lúcido, posto que romântico, pensador suíço, que fora o inspirador da Constituição do Império, possuía ideias bem diversas. Convém citar alguma coisa de Benjamin Constant, síntese da posição realista no século passado:
Le roi, dans un pays libre, est un être à part, supérieur aux diversités des opinions, n'ayant d'autre intérêt que le maintien de l'ordre, et Ie maintien de la liberté, ne pouvant jamais rentrer dans la condition commune, inaccessible en conséquence à toutes les passions que cette condition fait maître, et à toutes celles que Ia perspective de la royauté doit répandre dans l'esprit du monarque un calme, et dans son âme un sentiment de repos, qui ne pouvent être le partage d'aucun individu dans une position inférieure. II plane, pour ainsi dire, au-dessus des agitations humaines, et c'est le chef-d'œuvre de l'organisation politique d'avoir ainsi créé, dans Ie sein même des dissentiments sans lesquels nulle liberté n'existe, une sphère inviolable de sécurité, de majesté, d'mpartialité, qui permet à ces dissentiments de se développer sans péril, tant qu'ils n'excèdent pas certaines limites, et qui, dès que le danger s'annonce, y met un terme par des moyens légaux, constitutionnels, et dégagés de tout arbitraire. Mais on perd cet immense avantage, soit en rabaissant le pouvoir exécutif au niveau du monarque.
Si vous confondez ces pouvoirs, deux grandes questions deviennent insolubres: l'une, la destitution du pouvoir exécurif proprement dit, l'autre la responsabilité.
Le pouvoir exécutif réside de fait dans les ministres: mais l'autorité qui pourrait le destituer a ce défaut dans la monarchie absolue, qu'elle est son alliée, et dans la république, qu'elle est son ennemie. Ce n'est que dans la monarchie constitutionnelle qu'elle s'élève au rang de son juge.
Aussi voyons-nous que dans la monarchie absolue, il n'y a de moyen de destituer Ie pouvoir exécutif, qu'un bouleversement, remède souvent plus terrible que le mal; et bien que les républiques aient cherché à organiser des moyens plus réguliers, ces moyens ont en fréquemment le même résultat violent et désordonné.(2) Nota do Prefaciador
O ponto de vista liberal clássico, porém, era outro: achava-se inclusive que a eletividade do governante esvaziaria o poder