Em inúmeras passagens desta monumental monografia sobre a política monetária do Brasil, Calógeras alude à vinculação do fenômeno monetário ao político, mostrando as distorções da instituição monetária causadas preponderantemente por fatores de ordem política.
A fatalidade fez com que as vicissitudes monetárias — que, com curtas interrupções, vêm acompanhando nossa economia — se agravassem à medida que experimentávamos ascenção na escala política e social.
Assim foi, quando D. João VI aqui aportou, lançando as bases culturais e administrativas de nossa independência política, ao mesmo tempo que procurava garantir a integridade da colônia, ameaçada por cisões ou invasões:
"La guerre péninsulaire exigeait de constants emplois de fonds. L'invasion française et la nouvelle distribution des territoires à la Couronne d'Espagne imposaient au Régent de prendre en Amérique des assurances pour la restitution de son patrimoine européen, à la fin des hostilités. De là, l'expédition et la conquête de la Guyane Française en 1809.
La situation intérieure du Brésil, agité par des tentatives de séparation, obligeait à réprimer sévèrement des révolutions locales comme celle de Pernambuco (1817).
La contiguité territoriale avec des pays troublés, comme le bassin de la Plata, forçait le Gouvernement de Rio à mobiliser des troupes sur la frontière de l'Uruguay, à y faire campagne et à annexer temporairement la province Cisplatine (1811-1812 et 1816-1820).
Le Gouvernement portugais ne pouvait pas s'esquiver à ces devoirs de sa politique, et les fonds nécessaires à la réalisation de ses vues ne pouvaient se trouver que par le crédit: l'émission immodérée du papier-monnaie en traduisit les exigences".
(J. P. Calógeras - La Politique Monétaire du Brésil — Rio, 1910, págs. 32/33.)