D. Pedro II e o Conde de Gobineau (correspondências inéditas)

Je vous trouve assez mélancolique. Je voudrais bien aller causer avec vous en vous portant un peu de mon optimisme. Croyez au moins que tous vos amis désireraient vous savoir content.

Je viens de répondre à une lettre de Mme. Marjolin qui me parle de vous dans les mêmes sentiments.

D'ici je n'ai rien à vous dire d'intéressant si ce n'est ce que vous savez déjà.

Ma femme vous remercie de vos souvenirs. Ma fille ne revient que vers la fin de l'an. J'étudie et lis et m'occupe comme toujours. C'est ma grande consolation comme celle de recevoir des lettres de ceux que j'affectionne.

Adieu! À tantôt.

Votre tout affectionné

D. Pedro d'Alcântara.

Il semble que Mr. de Schleinitz est tombé en disgrâce à cause de son opposition à Bismarck, mais je suis sûr que sa femme dans la hauteur de son esprit ne se soucie guère de cela.

Si vous allez à Bayreuth entendre le Parsifal, asseyez-vous dans le premier rang tout près de la rampe, - d'où j'ai entendu Rheingold et songez à mon regret de ne pas y être aussi.

La mort de Paul de Saint Victor a été un vrai chagrin pour moi quoique je ne connaisse que ses ouvrages. J'espère que l'on continuera la publication de
Les Deux Masques, dont la lecture m'a ramené en Grèce. Heureusement, celle-ci vient de s'agrandir un peu, mais la Crête appartient encore à l'Ottoman.

Je n'oublie pas ce que je vous ai promis à propos de votre dernier livre; mais les occupations surgissent sans cesse et quoiqu'aimant beaucoup les Beaux-Arts, vous savez qu'il m'est difficile de ne pas lire ce qui puisse me mettre un peu à même des progrès de la science. Cependant, je regarde votre Mime presque toutes les semaines et je trouve que vous rendez votre idée d'une manière frappante...

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