D. Pedro II e o Conde de Gobineau (correspondências inéditas)

J'ai remarqué avec plaisir que l'on a élu sénateur Berthelot, quoique la chimie politique réussisse difficilement.

Adieu! Je voudrais vous écrire encore davantage, car mon esprit est plus en repos ce jour-ci; mais il faut vaquer aux affaires et, je vous l'avoue franchement, il y a des publications scientifiques qui me tentent.

***

D. Pedro II à Gobineau

Rio, 15 septembre 1881.

Gobineau,

Fort content de votre lettre où je reconnais que vous vous rendez à vous même.

J'attends avec impatience la fin de votre
Amadis qui me rappelle aussi notre voyage en Russie.

Le tableau que présente l'Europe ne m'édifie pas certainement, mais je ne crains ou plutôt espère comme vous l'invasion des Barbares.

J'ai beaucoup regretté la mort de St. Victor. Je crois que l'on publiera la continuation de son bel ouvrage:
Les Deux Masques.

Tout ce qui se rapporte à l'électricité, m'occupe fort en ce moment-ci. J'espère que l'on naviguera bientôt en ballon. Ce sera le bonheur des amis absents.

Ma femme est bien sensible à vos souvenirs et me prie de vous le témoigner.

Il commence à faire chaud, mais pas autant qu'en Europe où le nombre de degrés a été presque celui de l'Egypte...

Quelle traversée admirable vient de faire Massari et Mattencci mort après avoir parcouru le plus long chemin jusqu'à présent de la côté orientale à l'occidentale de l'Afrique.

Les faits de ce jour consolent un peu des misères de l'époque et je soutiens que la Société a beaucoup gagné, en général, après le Moyen Âge.

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