Tapirapé - tribo tupi no Brasil Central

aliviou de alguma sorte o povo, e tornou mais praticável o caminho de S. Paulo, fundando as aldeias de Santa Ana, Rio das Pedras e Lanhoso, que foram ao princípio povoadas de bororós, e recebeu por este serviço, além do preço estipulado, a título de empréstimo da provedoria 800 oitavas, cuja despeza S. M. aprovou por ordem de 9 de dezembro de 1750. O capitão-mor João de Godoy Pinto da Silveira sucedeu na mesma diligência com as mesmas promessas; porém não resultou das suas entradas mais utilidade que a presa de cem tapirapés, que todos morreram, talvez à míngua, nesta vila". Com as duas últimas palavras, o cronista se refere à Vila Boa de Goiás, antiga capital do estado goiano, onde escreveu a sua Memória (cf. ib. 510).

Ora, é provável que os "tapirapés" mencionados por ele tivessem outra sorte. Pois Saint-Hilaire que viajou por Goiás no ano de 1819, isto é, sete anos depois da redação da Memória de Silva e Sousa, relata (255): "... on donna à Antonio Pires, pour lui et pour sa troupe, le territoire qui s'étend du Rio Paranahyba au Rio Grande, avec la largeur de 1 lieue 1/2 portugaise de chaque côté de la route. Ce fut le local où est aujourd'hui l'Aldea do Rio das Pedras que Pires choisit pour s'y fixer. Le village fut construit, vers 1741, aux dépens du trésor royal (Fazenda Real), et Pires y eut une maison. Avant cette époque, les Jésuites avaient déjà formé un aldea, composé d'Indiens de la côte, à l'endroit appelé S. Anna; ils voulurent s'immiscer dans le gouvernement de l'aldea d'Antonio Pires; celui-ci s'opposa à leurs entreprises, mais, pour les satisfaire, il leur soumit quelques Indiens du nord de Goyaz, qui furent réunis à l'aldea de S. Anna".

Em outro lugar o viajante francês revela quem eram estes "índios do norte de Goiás" trazidos à citada aldeia jesuítica no vale do rio das Velhas, afluente do Paranaíba no triângulo mineiro. Escreve Saint-Hilaire (284-285): "Les traditions uniformes des Indiens Bororós attribuent aux jésuites la première fondation de l'Aldea de Santa Anna, et, suivant les mêmes traditions, ce village fut originairement habité par des Indiens de la côte. A ceux-ci Antonio Pires de Campos réunit, comme on l'a vu plus haut, quelques Indiens Carajás et Tapirapés, habitants des bords de l'Araguaya, au nord de la province. Cette population mélangée mourut, se dispersa ou se fondit parmi les descendants des Bororós, et, en 1775, on la remplaça par un certain nombre de Chicriabás, nation qui vivait dans les déserts du Parannán et s'était étendue jusque sur les rives du S. Francisco, dans la partie septentrionale de Minas".

A respeito dos mencionados "carajás et tapirapés" anota o célebre botânico (ib.): "C'est Eschwege qui donne ces noms (Bras., I, 82), et bien certainement il les tenait des Indiens; car il a imprimé son journal tel qu'il l'a écrit sur les lieux, et il est évident qu'il n'a fait aucune recherche historique. Ici, par conséquent, je trouve encore une preuve de la vérité des traditions du pays; car ses habitants n'auraient certainement pas connu l'existence des Carajá et des Tapirapés, si ceux-ci n'étaient venus parmi eux. Il ne faut pas, sans doute, adopter les traditions sans examen; mais il y a des cas où elles méritent certainement, plus de confiance que des récits écrits légèrement ou avec partialité.

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