A vida dos índios Guaicurus

l'Australie centrale, et qu'encore aujourd'-hui le centre de l'Asie est à peu prés fermé. En dehors de l'Europe, l'Amerique du Sud est le premier continent dont les Européens aient connu la zone médiane.



Ce n'est pas que les obstacles aient été moindres. Sans doute ce millieu de continent d'où partaient cependant tant de cours d'eau

et de si importants, n'etait pas une montagne, bien au contraire, c´etait un immense bas-fond, une sorte de marécage, le plus vaste marécage du mond même, le fameaux "Pantanal" qui, avec les extensions considérables de ses zones fermes, non inondables, quoique basses, constitue la plus grande partie de la vallée du Rio Paraguai, entièrement consacrée à l'élevage. Mais les difficultés de circulation y étaient plus grandes que dans les montagnes, aucun point de repére dans le labyrinthe des eaux au moment des "enchentes"; aprés les inondations, c'était la sècheresse non moins redoutable. Tout autour, s´entendait une ceinture de "campos" et de "cerrados" indéfinis; enfin au Nord s'elevait la grande barriére foréstière de la "serra" des Parecis, - et puis il y avait surtout l'hostilité des hommes. Les Indiens avaient eu tant a souffrir de leurs premiers contacts avec les civilisés, qu'ils ne pouvaient que le combattre impitoyablement. Aussi, en ces immenses territoires, où il n'y avait presque pas d'humanité les petites poignées d'hommes qui y vivaient, menaient les uns contre les autres une lutte sans merci, se recherchant pour s'entreteur.

Au centre même du pays, à la zone de tête des riviéres, il y avait l'or, er c'est cela qui fit du Mato Grosso une des terminaisons des expéditions des "bandeirantes", qui commença à lui donner son cachet de pays mystérieux et presque légendaire. Cependant, malgré l'ancienneté de l'occupation du pays par les Européens,